Les personnes arrêtées en marge de la visite du président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Tshisekedi, à Lubumbashi ont été libérées mercredi 24 octobre, selon l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et la police.
Le collectif d’avocats des membres de l’UDPS libérés se dit satisfait de la libération de ses clients par le parquet de Lubumbashi.
«Les 32 [militants], qui ont été libérés, sont ceux qui se sont effectivement retrouvés au niveau de la police nationale et qui ont été déférés au niveau du parquet parmi les quelles six femmes», a détaillé Thomas Lupata, l’un de ces avocats. Les militants arrêtés étaient au nombre de 28, selon la police; une cinquantaine, d’après l'UDPS.
Me Lupata a remercié par la même occasion le bureau de la MONUSCO à Lubumbashi et les autorités judiciaires qui se sont impliqués pour résoudre cette affaire.
Mercredi, dans un communiqué conjoint, la délégation de l'Union européenne en RDC en accord avec les chefs des missions diplomatiques des États-Unis, de la Suisse et du Canada ont appelé à la "libération" de "nombreux membres de l'opposition" arrêtés à Lubumbashi.
Toutefois, Thomas Lupata exige la libération d’autres combattants de ce parti qui seraient encore détenus dans les cachots des services de sécurité.
« Nous faisons savoir qu’il existe encore un membre qui est venu de Kamina, […] qui jusque-là se trouve gardé par l’ANR [Agence nationale des renseignements]. Alors nous sommes en train d’exiger sa libération sans condition parce qu’il n’est pas un infracteur», a poursuivi la même source.