Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a regretté, mardi 26 septembre, que les autorités congolaises ne se soient pas saisies des informations leurs transmises au sujet de 87 fosses communes recensées dans le Kasai. Dans son rapport sur la situation des droits de l’homme en RDC présenté à Genève, l’organe onusien condamne l’usage disproportionné de la force, qui a conduit à l’une des pires crises humanitaires au monde avec cinq mille morts et 1,6 millions de déplacés.
En réaction, la ministre congolaise des droits humains, déclare que le tableau brossé par le Conseil est tellement sombre que l’on donne l’impression qu’il n’y a plus d’espace pour respirer en RDC.
Les débatteurs de ce soir sont :
- Me Jean-Claude Katende, président national de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, Asadho en sigle
- Me Guillaume Manjolo, secrétaire Général de l'Union des Libéraux Démocrates Chrétiens, et communicateur de la Majorité présidentielle.
- Me Achille Kabongo, analyste et president de l’institut congolais d’études et d’analyses stratégiques, baptisé Institut Philippe Biyoya.
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