La cour d’appel de Kisangani et celle de Lubumbashi ont validé, mardi 12 septembre, les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de la Tshopo, et du Haut-Lomami, tel que publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Dans son audience publique organisée à Kisangani, la cour confirme Constant Lomata Kongoli et Gaspard Akoko respectivement comme gouverneur et vice-gouverneur de la Tshopo.
Les deux personnalités ont été élues à l’issue du second tour des élections de gouverneur et vice-gouverneur organisé le 29 août dernier. Constant Lomata avait obtenu 12 voix contre 9 pour son concurrent Patrick Matata. Tous les deux étaient des candidats indépendants.
Le deuxième gouverneur élu de la province de la Tshopo devra attendre la signature de l’ordonnance d’investiture par le président de la République avant de procéder à la remise et reprise avec le gouverneur sortant.
Il devra ensuite présenter son programme d’action à l’assemblée provinciale avant l’investiture de son gouvernement.
Par ailleurs, la cour d’appel a aussi proclamé Mme Godelive Anina vice-gouverneur élu de la province du Bas-Uele avec 100% de voix.
Haut-Lomammi : Jackson Kalenga confirmé
La cour d’appel de Lubumbashi a pour sa part proclamé Jackson Kalenga Mwenzemi gouverneur de la province du Haut-Lomami. Mme Chimène Lunda Polipoli est élue vice-gouverneur.
Par son arrêt, la cour confirme ainsi les résultats provisoires publiés par la CENI après l’élection du 26 août dernier.
Jackson Kalenga Mwenzeni et Polipoli Lunda Chimène, qui étaient sur la liste de la majorité présidentielle (MP), ont remporté l’élection à la majorité absolue des suffrages exprimés en obtenant 16 voix sur 23, soit 69, 57 %.
Quant aux candidats indépendants Banza Mulume Marmon et Mpoyo Mwamba Alexandre, ils avaient obtenu 7 voix. Le troisième candidat n’avait obtenu aucune voix.
Bien avant cette audience, la cour a examiné la requête en annulation de l’élection du gouverneur et vice-gouverneur du Haut-Lomami introduite par le candidat Ngoy Sope Eric, qui n’avait obtenu aucune voix.
Il avait accusé le candidat élu de n’avoir pas démissionné de son poste de gouverneur intérimaire avant de poser sa candidature et qu’il continuait à battre campagne jusqu’à la veille de l’élection, en violation de la loi.
La cour a déclaré cette requête irrecevable et non fondée.