Dans un mémorandum adressé au ministre provincial de l’Intérieur et président de la Commission Mbororo dans le Bas-Uélé, les leaders communautaires du territoire de Poko dénoncent les abus commis, selon eux, par les éleveurs nomades Mbororos. Ils pointent notamment le non-respect des lois de la République en matière de migration, l’atteinte à la sureté de l’Etat, la libre circulation d’armes blanches et de petit calibre dans cette entité.
Cette situation aurait engendré le développement du banditisme dans le trafic des vaches, selon ce document.
Les leaders communautaires de Poko s’opposent à la théorie prônée par les autorités provinciales, selon laquelle le cantonnement de manière permanente des éleveurs Mbororos constitue une opportunité pour maximiser les recettes pouvant enclencher le développement de cette entité.