Le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, présidé par Felix Tshisekedi, exige la libération des prisonniers et le retour des exilés politiques. Selon cette plateforme de l’opposition, il ne peut pas y avoir élections démocratiques, crédibles, inclusives et transparentes, tant qu’il n y a pas de décrispation politique.
Cette exigence été formulée vendredi 1er septembre, à l’issue de la réunion tenue à Kinshasa, par les partis membres de cette plateforme.
« Vous ne pouvez pas dire aux gens qu’il y a élection, alors qu’il y a des détenus politiques qu’on ne veut pas libérer, alors qu’il y a des personnes qui sont forcées à l’exil. Le cas le plus fragrant est le cas de Moïse Katumbi. Nous demandons à ce que la décrispation soit réelle, que les exilés politiques reviennent au pays sans condition et en toute sécurité. Et nous exigeons que Diomi Ndongala, Jean Claude Muyambon Franck Diongo et les autres soient libérés. Kiungu est cerné à Lubumbashi. Depuis ce matin sa résidence est quadrillée », dénonce Christophe Lutundula, membre du Rassemblement.
Cette plateforme exige aussi la publication du calendrier électoral.
Situation sociale suffocante
Le Rassemblement constate que « l’Etat Congolais est quasiment en cessation de payement, les salaires des agents et fonctionnaires sont impayés, l’activité économique tourne au ralenti ».
La plateforme dénonce l’indifférence du pouvoir en place à cette misère et aux revendications sociales légitimes de corps d’élite tel que les médecins, les professeurs d’université, les magistrats, les enseignants, …