Georgette Gagnon : «Les victimes du Kasaï demandent justice et réparation»


Georgette Gagnon, directrice de la division de coopération technique et des opérations du bureau du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme affirme que les victimes des violences dans la région du Kasaï demandent justice et réparation. Elle a fait cette déclaration jeudi 24 août à l’issue d’un séjour de 48 heures à Kananga, au Kasaï-Central.
«Avec les premières informations reçues des victimes directes des violations des droits de l’homme dans le Kasaï, ces victimes m’ont parlé des tueries à grande échelle, ciblant les femmes et les enfants, de l’usage disproportionné de la force par les autorités. Leurs biens ont été pillés et plusieurs personnes ont été forcées à se déplacer. Ceux à qui j’ai parlé demandent aux autorités justice et réparation», détaille Georgette Gagnon.

Elle dénonce aussi les menaces contre les journalistes et défenseurs de droits de l’homme et plaide pour le respect de la liberté de réunion, d’expression et d’association.

Georgette Gagnon s'entretient avec François Kadima.

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