La synergie des enseignants des écoles primaire et secondaire de l’Equateur menacent d’aller en grève, à quelques jours de la rentrée scolaire 2017-2018. Elle exige que le gouvernement prenne en compte leurs revendications, notamment l’amélioration des conditions salariales des enseignants «au taux actualisé.»
«Selon notre autopsie, nous sommes des enseignants-cadavres. Le responsable principal de la baisse de la qualité de l’enseignement, c’est le gouvernement. Nous lui demandons de prendre ses responsabilités et ne pas tout mettre sur le dos des parents. Ces derniers n’ont pas engagé les enseignants», fait remarquer le porte-parole de la synergie, Nicolas Losange, dans une interview accordée mercredi 16 août à Radio Okapi.
Parmi d’autres revendications des enseignants, il parle également de la prise en compte de la mise sous statut des fonctionnaires des nouvelles recrues de l'administration publique pour qu'elles soient payées, et le paiement des enseignants non payés, la titularisation de tous les enseignants, et le paiement régulier et sans retenue bancaire pour les frais de tenue de compte.
Ces revendications, ajoute Nicolas Losange, sont mentionnées dans le Procès-verbal (PV) qu’ils ont établi lors de leur assemblée générale extraordinaire tenue la semaine dernière à Mbandaka.
La synergie des enseignants regroupe trois syndicats dont la Confédération des Enseignants Libres (COSEL), le Syndicat national des enseignants des Ecoles conventionnées catholiques (SYNECAT) et le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées protestantes (SYNEP).
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