La synergie des syndicats des enseignants du Congo œuvrant à l’école primaire et secondaire a menacé vendredi 28 juillet d’aller en grève au mois de septembre si le gouvernement ne répond pas à leurs revendications. Les enseignants « réunis en assemblée générale demandent au gouvernement d’appliquer le taux budgétaire moyen prévu dans la loi des finances 2017, dans le strict respect de la tension salariale et de prendre toutes les mesures comme un gouvernement responsable en vue de stabiliser le Franc congolais », rapporte Jean Bosco Puna de SYNECAT.
Les enseignants demandent aussi au gouvernement de programmer la paie complémentaire de juillet à la paie du mois d’aout au plus tard le 20, avant la rentrée scolaire 2017-2018.
Les syndicalistes recommandent aussi à l’exécutif congolais de « convoquer, toutes affaires cessantes, une commission paritaire gouvernement-partenaires sociaux avec pleine implication de la synergie des syndicats des enseignants en vue de fixer le nouveau barème des enseignants et inspecteurs de l’enseignement ».
Pour Jean Bosco Puna, ces revendications légitimes des enseignants constituent des préalables à la rentrée 2017-2018 et un préavis de non reprise de travail au mois de septembre.
Les participants à l’assemblée générale ont aussi déploré l’impact de la dépréciation de la monnaie nationale sur leurs enveloppes salariales et la non-exécution de la paie des salaires au taux que le gouvernement avait promis.