Le ministre provincial des Affaires sociales du Kasaï-Central, Kambala Ka Milolo, a reconnu vendredi 28 juillet à Kananga que les violences meurtrières enregistrées ces derniers mois dans cette province a créé la méfiance entre les habitants et la police nationale. Au cours d’un atelier organisé notamment par la police des Nations unies, il a dit souhaiter la fin de cette méfiance.
Le ministre des Affaires sociales a indiqué que l’objectif de cet atelier de deux jours est de faire renaitre la confiance entre la population civile et la police.
«Notre province a connu des troubles dûs au phénomène terroriste opérant sous le label Kamuina Nsapu. Ceci a eu pour conséquence la méfiance entre différentes couches de la population, entre autres entre la population civile et la police», a-t-il expliqué.
Pour sa part, le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO à Kananga, Essoh Essis, a déclaré que la mission onusienne est disposée à appuyer tous les efforts faits pour revenir à la situation qui prévalait dans la province avant l’insurrection.
«La MONUSCO reste disposer dans la mesure de ses ressources et de son mandat à appuyer ces efforts qui permettront de nous ramener à la période d’avant cette insurrection», a-t-il assuré.
Cet atelier de formation auquel prennent part notamment des responsables locaux de la police, des bourgmestres, des chefs des quartiers, des chefs religieux doit se clôturer ce samedi. Les participants apprennent notamment le rôle de la police nationale ainsi que les missions de la police de l’ONU.
La province du Kasaï-Central a connu des violences meurtrières ces derniers mois. Des miliciens et des membres des forces de l’ordre sont accusés d’avoir commis des exactions contre les populations civiles.