Environ quarante-cinq éléphants ont été abattus au premier semestre de 2017, dans le parc national de la Garamba, situé à cheval entre les territoires de Dungu et Faradje (Haut-Uélé). Le directeur chef de site adjoint de ce parc, Aladji Somba, a livré ces chiffres, mercredi 12 juillet, à Radio Okapi.
Il attribue ce braconnage aux rebelles LRA, aux rebelles sud-soudanais, aux éleveurs Mbororo ainsi qu’aux groupes armés locaux. Aladji Somba indique également que le parc national de la Garamba fait face à plusieurs menaces.
«Nous avons une pression sur la gestion du parc. Nous avons des menaces qui viennent des pays voisins tels que les LRA qui viennent de la RCA et traversent la frontière à la recherche des ivoires dans le parc. Nous avons d’autres menaces des rebelles qui viennent du Soudan du Sud», a-t-il dénoncé.
Par rapport au premier semestre 2016, Aladji Somba reconnait quelques avancées dans la gestion du parc de la Garamba: «Au premier semestre de l’année 2016, nous avions perdu environ 88 éléphants».
D'une superficie de 12 500 km², le parc national de la Garamba compte trois domaines de chasse.