Des habitants de Masisi redoutent la fermeture de la base de la MONUSCO. Le mwami de Shakingi dans le groupement Boabo, Etienne Muhindo Mushesha, craint que la fermeture de cette base crée un vide qui risque de profiter aux groupes armés.
«Nous ne sommes pas contents parce que la présence des groupes armés inquiète et ça menace encore la population locale. Le grand défi qui guette notre territoire de Masisi, c’est d’abord la présence des groupes armés», explique-t-il.
Le chef traditionnel plaide pour que la MONUSCO aide les jeunes du territoire à s’occuper pour les décourager de rejoindre les groupes armés. Il recommande également que les ex-combattants démobilisés trouvent des activités pour s’occuper afin d’éviter qu’ils soient à nouveau recrutés dans les groupes armés.
Une délégation de la MONUSCO est à Masisi depuis lundi pour expliquer le bien-fondé de la fermeture de la base de la mission onusienne. Pour suppléer à ce départ, la MONUSCO a mis en place des dispositifs qui devraient permettre la mobilité de ses troupes.