RDC : polémique autour du retrait de l’autorisation de séjour à l’étranger accordée à Katumbi

Le Procureur général de la République (PGR) Flory Kabange Numbi a dans correspondance adressé aux avocats de Moïse Katumbi décidé de retirer à leur client l’autorisation qu’il lui accordée depuis le 20 mai 2016 d’aller se faire soigner à l’étranger.
 
D’après cette correspondance datant du 20 juin 2017 dont Radio Okapi s’est procuré jeudi une copie, le PGR reproche à Moise Katumbi d'avoir violé le devoir de réserve de l’instruction qui lui a été  imposé dans le dossier judiciaire de l’affaire des mercenaires en cours d’instruction.
 
Depuis mai 2016, M. Katumbi fait l’objet d’une enquête pour « recrutement de mercenaires » étrangers.
Dans sa correspondance, le Procureur général de la République qui l’avait autorisé à sortir du pays le somme de se présenter devant le magistrat pour la suite de l'instruction.
 
« Le devoir de réserve violé plutôt par le ministre de la justice»
 
Réagissant à la décision du Procureur et aux arguments de « viol de devoir de réserve » avancés pour soutenir cette décision, le porte-parole de Moïse Katumbi Olivier Kamitatu soutient que ce devoir de réserve sur cette affaire a plutôt été violé par l’actuel ministre de la justice et le Procureur général de la République lui-même.
 
«Mais qui a brisé l’obligation de réserve, le devoir de réserve ?  C’est le ministre de la justice qui est allé partout dans la presse notamment  ici en Belgique sur ce dossier des mercenaires.

Le devoir de réserve implique le secret de l’instruction. Aujourd’hui le parquet lui-même est en train de violer ce secret de l’instruction qu’on lui assigne également comme devoir», affirme M. Kamitatu.

Dès lors, déduit-t-il, «Moïse Katumbi n’a fait que son rôle de se défendre face aux violations successives de cette obligation de réserve à laquelle il était astreint mais à laquelle aussi le ministre de la justice et le parquet étaient également astreints ».

 

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