Des structures de la société civile du Kasaï-central réclament la démilitarisation de la ville de Kananga et de certains territoires du Kasaï pour prévenir tout risque de la violence.
Au cours d’un échange mercredi avec le conseiller spécial du Secrétaire General de l’ONU pour la prévention du génocide Adama Dieng, les acteurs de la société civile ont soutenu que la militarisation de certains territoires de cette province est à la base de la multiplicité des cas d’insécurité enregistrés dans la région et donc, décourage le retour des habitants qui ont fui leurs localités suite à l’insécurité.
Cette présence militaire importante expose également les femmes au risque des violences sexuelles, a estimé Jasmine Kasthunga, le responsable de l’ONG Arche d’Alliance au terme de ces échanges.
Les organisations de la société civiles ont demandé à M. Dieng de défendre leurs positions auprès du gouvernement.
Avec cette rencontre avec les acteurs de la société civile du Kasaï-central, le conseiller spécial du Secrétaire General de l’ONU pour la prévention du génocide a clôturé sa visite de travail de trois jours dans l’espace Kasaï.
Il s’est notamment rendu à Tshikapa avant de boucler sa tournée à Kananga. Dans ces deux villes, il a appelé au retour de la paix et insisté sur la nécessité d’ouvrir des enquêtes afin que tous les auteurs de crimes commis dans la région soient identifiés et punis .