«Le monde entier va maintenant scruter attentivement le sort qui sera réservé à Moïse Katumbi, lors de son retour au pays», a déclaré à Radio Okapi samedi 17 juin Olivier Kamitatu, porte-parole de l’opposant, qui a annoncé son retour «imminent» en RDC. Il s’appuie sur la correspondance du comité des droits de l’homme des Nations unies, qui demande aux autorités congolaises d'assurer que M. Katumbi «puisse rentrer en République démocratique du Congo et puisse participer, librement et en toute sécurité, en tant que candidat, aux élections présidentielles.»
Cependant, Olivier Kamitatu reconnait que «les autorités congolaises ne se sont pas distinguées dans le respect du droit de l’homme et […] de la protection et la sécurité des citoyens et citoyennes de la République démocratique du Congo.»