Le procès des militaires présumés auteurs des massacres à Mwanza Lomba a repris vendredi 9 juin devant la cour militaire du Kasaï-Oriental. Le procès avait débuté lundi avant d’être suspendu mardi.
Il va reprendre ce vendredi avec les réquisitoires du ministère public et les plaidoiries de la défense..
Sept militaires comparaissent pour les infractions de crime de guerre par meurtre, crime de guerre par mutilation et traitement cruel, inhumain et dégradant. Ces crimes auraient été commis en décembre 2016 au village de Mwanza Lomba dans la province du Kasaï-Oriental.
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Une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux au mois de février dernier montrait des soldats congolais tirer sur des présumés miliciens dont la plupart étaient désarmés. La vidéo avait suscité une vive émotion dans l’opinion.
Selon nos confrères de RFI, lors des deux premiers jours du procès, le ministère public a interrogé les prévenus. Le commandant qui conduisait l’opération de l’armée a reconnu que ses soldats avaient tué des hommes et des femmes qu’il a refusé de qualifier de « civils ». Pour lui, il s'agit de « miliciens ».
Cette région du Kasaï est en proie à la violence depuis l’année passée. Une milice secoue cette région du centre de la RDC depuis la mort d’un chef traditionnel. Des centaines de personnes auraient été tuées. Deux experts de l’ONU, partis enquêter sur les massacres, ont également été tués.
