Les habitants de Mbandaka sont descendus dans la rue samedi 3 juin, à l’initiative du Cadre de concertation des organisations de la société civile de l’Equateur, pour dénoncer l’insécurité persistante dans la ville. Les manifestants ont exigé la dissolution de l’assemblée provinciale pour inefficacité.
Dix fronts, constitués par des centaines de manifestants à travers les quartiers, se sont mobilisés jusqu’à la Mairie. Sur place, un mémorandum a été lu par le président du Cadre de concertation, Fabien Mungunza.
«Cette marche nous permis de demander (…) au chef de l’Etat de prendre des dispositions appropriées pour que cette assemblée, qui ne joue plus son rôle, soit simplement dissoute et que des dispositions soient prises pour mettre fin à cette insécurité qui ne fait que progresser davantage chaque jour», a affirmé M. Mungunza.
Par la suite, une copie du mémorandum a été déposée à l’antenne de la MONUSCO/Mbandaka. Les manifestants ont aussi demandé à la mission onusienne «de mettre en œuvre– particulièrement pour la ville de Mandaka et ses environs - la résolution 2348 (du Conseil de sécurité de l’ONU), qui lui permet d’assurer la sécurité des populations civiles.»
La sécurité est très menacée à Mbandaka, souligne Fabien Mungunza, dénonçant un cycle actuel des tueries, viols, vols et autres braquages à main armée dans la région.
Toutefois, aucun incident n’a été signalé lors de la marche. Les manifestants étaient encadrés par la police nationale.
