A Kinshasa, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé, dimanche 28 mai, l’opération d’enrôlement des électeurs. Quatre communes pilotes sont concernées pour le coup d’envoi : Barumbu, Kinshasa, Ligwala et Gombe. L’opération connait un engouement. Mais les requérants sont obligés de passer une journée entière devant les salles d’inscription pour obtenir leurs cartes d’électeurs. La population s’en plaint.
Cette situation constatée le jour du lancement est aussi la même au deuxième jour de l’opération, constate Radio Okapi, dans sa ronde effectuée dans plusieurs centres.
Des personnes venues le matin sont servies l’après-midi ou le soir. Avec un peu de chance, on passe moins d’une heure à attendre. Ceux qui arrivent très tôt reçoivent les premiers jetons et sont servis dans les minutes qui suivent.
Par contre, ceux qui arrivent après 9 heures, doivent être patients. Ils sont parfois obligés d’attendre jusqu’au soir pour être servis, relatent les requérants.
Logistique et formation à la base
La lenteur des agents électoraux et l'insuffisance des ordinateurs sont les principales causes de cette situation que décrie la population venue massivement s’enrôler. Certains agents électoraux commis dans ces centres semblent ne pas bien maitriser les outils informatiques mis à leur disposition.
Autre problème : quelques centres d’inscription seulement ont ouvert leurs portes. D’autre sont encore fermés, faute d’agents électoraux.
Des sources concordantes renseignent qu’ils poursuivent des formations au niveau de la CENI. D’autres manquent des machines.
Pour ces centres, les opérations pourront démarrer dans deux ou trois jours, assurent les mêmes sources.
A (re) Lire: Enrôlement à Kinshasa : plus de 4 millions d’électeurs attendus
Le problème de locaux vient également s’ajouter aux difficultés que rencontre la CENI.
La plupart de ces centres d’enrôlement fonctionnent dans l’enceinte des écoles, où les cours se déroulent normalement.
Face à de longues files devant ces écoles, les responsables de ces établissement ont été obligés de libérer certaines salles de classe pour permettre à la Centrale électorale d’installer leurs bureaux d’enrôlement.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) entend enrôler plus de quatre millions d’électeurs au terme de ces opérations qui vont durer trois mois.