
Tout le village Bei II est vidé de ses habitants qui ont fui dans la forêt.
Le coordonnateur de la société civile d’Irurmu, Gily Gotabo, interpelle les FARDC sur leur rôle de sécurisation de la population dans environ huit chefferies victimes des exactions de ces miliciens.
«De janvier jusqu’à nos jours, ça fait au moins 50 à 60 fois que les miliciens de la FRPI ont déranger la population. Il est bon pour l’armée nationale de garantir la sécurité de notre population», a-t-il réclamé.
Le chef intérimaire de la collectivité de Walendu Bindi, Jérôme Tabu, signale que les miliciens de la FRPI ont également surgi dans la nuit de samedi à dimanche aux villages de Ruzinga Mukubwa et de Kazana où ils ont extorqué la population.
Jérôme Tabu explique ces incursions répétées des miliciens par l’absence des militaires dans plusieurs localités du territoire d’Irumu et l’inefficacité des opérations militaires dans la zone pour neutraliser ces hors-la-loi.
De son côté, le porte-parole de l’armée en Ituri, capitaine Carlos Kalombo demande à la population de ces entités de se désolidariser des miliciens pour démanteler leurs poches de résistance.