Le président de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF), Christian Mwando accuse la police d’avoir empêché l’organisation de sa conférence de presse, prévue mardi 23 mai dans la salle ARUPE à Lubumbashi à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Il accuse la police de l’avoir interdit d’accéder dans la salle qu’il avait louée pour la circonstance et d’avoir dispersé et dénudés ses sympathisants qui l’y attendaient.
« Le gouvernement a donné l’instruction au maire de la ville avec les services de sécurité pour me défendre d’accéder dans la salle, dans le but de m’empêcher de m’exprimer. La population venue assistée à cette conférence de presse a été dispersée et a été victime de vol de téléphones. Les gens ont été brutalisés et leurs habits déchirés », s’est offusqué l’élu de Lubumbashi, dénonçant ce qu’il qualifie d’ « actes inacceptables de la police ».
A l’en croire, cette conférence devait porter sur les accords de la Saint sylvestre et sur la résolution 2348 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il promet d’initier à son retour à Kinshasa une motion de défiance contre le bureau de l’Assemblée nationale qu’il accuse de n’avoir jamais agi en sa faveur, malgré ses nombreuses requêtes pour exercer son devoir de parlementaire dans sa base.
« C’est depuis 2015 que j’ai écrit au bureau de l’assemblée nationale et depuis lors, je n’ai jamais été autorisé à m’adresser à ma base » déplore-t-il, avant d’appeler ses collègues députés à la solidarité pour porter sa motion.
Pour sa part, la police fait savoir que cette conférence de presse n’avait pas été autorisée par la mairie.