Les forces loyalistes de la RDC ont tué trois cent nonante miliciens dans leur mission de restaurer l’autorité de l’Etat dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central et Kasaï Oriental, a annoncé lundi 15 mai, le Général Léon-Richard Kasonga, porte-parole des FARDC.
Il dressait au cours d’une conférence de presse le bilan à mi-parcours des opérations militaires qui ont été menées dans ces provinces.
D’après lui, trente-neuf militaires et quatre-vingt-cinq policiers ont été tués dans ces opérations lancées depuis le mois de mars. Neuf militaires sont portés disparus alors que vingt-six policiers et militaires ont été blessés, indique le porte-parole des FARDC.
Selon le général de brigade Léon-Richard Kasonga, deux cent quarante-cinq insurgés Kamwina Nsapu se sont rendus parmi lesquels cinquante-quatre mineurs. Cent soixante miliciens ont été capturés lors de ces opérations militaires, ajoute la même source.
Le général Léon-Richard Kasonga invite les leaders communautaires à sensibiliser les insurgés à déposer les armes.
«A tous les chefs de groupements et des quartiers, aux leaders politiques, économiques, les chefs des confessions religieuses, qu’ils disent à leurs enfants, frères et sœurs qu’ils sortent de la brousse, qu’ils déposent leurs armes, il est encore temps parce qu’ils n’ont pas la capacité de nous[FARDC] résister. S’ils ne déposent pas les armes, nous irons les chercher là où ils se trouvent et nous sommes convaincus qu’ils n’auront pas le dessus sur nous. Les enfants ont leur place à l’école», a tonné le général Léon-Richard Kasonga.
Il accuse les miliciens d’être à l’origine d’un conflit entre les différentes communautés de ces provinces.
« A cause de l’activisme sauvage auquel se livre ces gens, aujourd’hui nous avons un autre problème. Les populations Lulua et Luba du Kasaï sont pratiquement en conflit ouvert avec les Tshokwe et les Pende, alors que ces peuples ont toujours vécu ensemble en harmonie », ajoute le porte-parole des FARDC.