Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a sensibilisé, mercredi 3 mai à Kinshasa, une quarantaine d’officiers de la police congolaise sur les droits des détenus.
Invitée de Radio Okapi ce jeudi, Sylvie Muanda Umba, substitut du procureur près le tribunal de Matete à Kinshasa explique le sens de ce forum:
«Les commandants de la police doivent savoir qu’il y a des limites qu’ils ne peuvent pas dépasser lorsqu’ils arrêtent. La vie humaine est sacrée, il y a des principes des droits, la constitution qu’il faut respecter chaque fois qu’on arrête les justiciables».
Elle a également expliqué que cet atelier a notamment tablé sur le respect du délai de garde à vue qui est de 48 heures, la responsabilité pénale qui, selon la loi, est individuelle.
Sylvie Muanda Umba s’entretient avec Jean-Pierre Elali Ikoko:
/sites/default/files/2017-05/10._040517-p-f-kin_invite_du_jour-00.mp3