A Ntoto, dans le groupement Waloa-Uroba, en territoire de Walikale (Nord-Kivu), la population accuse les FARDC de tracasseries et autres exactions.
Selon des sources concordantes, ces militaires, déployés pour sécuriser la population, ont érigé des barrières illégales, où ils perçoivent la somme de 1000 francs congolais (1, 04 USD) à chaque passant.
Celui qui ne verse pas ce montant, poursuit la même source, est soumis aux fouets.
Ces militaires sont également accusés de faire le travail révolu à la police:
«Ils [soldats] font des arrestations arbitraires et lorsqu’elles arrêtent quelqu’un, elles n’exigent pas moins de 150 000 FC (155, 38 USD) comme amende», a dénoncé un notable de Ntoto sous couvert d’anonymat.
Contacté, le porte-parole de la 34è région militaire, major Ndjike Kaiko, dit ne pas être au courant de cette situation et promet de s’y investir.
Il assure par ailleurs qu’après investigation, les auteurs ne resteront pas impunis.
Cet officier militaire assure que la situation est relativement calme à Ntoto, après l’insécurité qui était entretenue par des groupes armés.