Le secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle, Joseph Kokonyangi, minimise l’absence de l’aile du Rassemblement dirigée par Félix Tshisekedi à la signature de l’arrangement particulier.
Pour lui, cette coalition de l’opposition « est un petit groupe qui est en perte de vitesse ».
« Aujourd’hui, ils demandent l’audience au président de la République. Mais quand le président les a appelés au Palais de la nation, ils ont refusé. C’est un petit groupe qui est en perte de vitesse parce que vous avez suivi, le vrai Rassemblement, le Rassemblement nationaliste va être là », argumente Joseph Kokonyangi, faisant allusion à l’aile du Rassemblement présidée par Olenghankoy qui a accepté de signer l’arrangement particulier.
Ce texte contient les modalités de mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 signé par le pouvoir et l’opposition. Il doit être signé ce jeudi 27 avril. Mais une partie de l’opposition a déjà fait savoir qu’il ne le signerait pas. Un des ténors de ce courant de l’opposition, Christophe Lutundula s’est notamment interrogé sur l’intervention du Parlement dans la signature de l’arrangement particulier.
Le secrétaire général adjoint de la Majorité estime, pour sa part, que le choix des présidents de deux chambres du Parlement pour présider la cérémonie de la signature de l’arrangement particulier dépend du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat.
