
«Les quelques éléments d'enquête recueillis jusque-là sont [que] certains médecins collègues du défunt» ont été mis en cause pour avoir exprimé «par écrit et par média [interposé] du vivant de la victime» des sentiments de «haine tribalo-ethnique» à son encontre, a déclaré Mme Maregane à AFP.
Interrogée sur les raisons qui auraient poussé à retirer quelques jours plus tôt au médecin l'équipe de policiers qui étaient commis à sa garde, Mme Maregane n'a pas souhaité répondre.
Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique jeudi, la France qualifie d'«assassinat » le meurtre du Dr Byamungu et salue «avec émotion la mémoire» d'un homme «engagé aux côtés du Dr Mukwege au sein de son hôpital à Bukavu». Paris appelle les autorités congolaises «à faire toute la lumière» sur ce drame.
Le Dr Byamungu est décédé vendredi 14 avril de ses blessures après avoir été atteint par balles à son domicile par des inconnus.







