Plusieurs mineurs, dont trois filles, arrêtés pour des cas de flagrance par la police partagent depuis quatre jours la même cellule que des adultes dans l’amigo de la police du territoire de Bukama (Haut-Lomami), déplore la société civile de ce territoire.
Dans une déclaration faite jeudi 20 avril à Radio Okapi, le président de cette structure à Bukamu, Mathieu Ngandu, recommande aux autorités policières de mettre ces mineurs à la disposition d’une ONG locale pour leur rééducation en attendant leur transfert au tribunal. Il dit craindre que les filles notamment soient victimes des cas de viol ou d’harcèlement.
L’administrateur du territoire de Bukama promet de saisir sa hiérarchie sur ce dossier, expliquant que les affaires judiciaires ne relèvent pas de sa compétence.