Suspendues depuis deux jours par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), la Radiotélévision Malaïka et Dynamique TV continuent d’émettre, à Lubumbashi (Haut-Katanga).
L’organe de régulation des médias accuse ces chaines de télévision d’avoir diffusé des messages incitant à la violence et à la haine ethnique contre l’autorité provinciale.
«Il s’agit là d’un cas de flagrance. Alors pour décourager tous ceux qui ont ce projet-là de vouloir passer des messages d’incitation ou d’invitation à la violence, nous avons voulu donner un signal fort à partir de ces deux medias qui sont du reste tenus par les membres du gouvernement provincial», a souligné le directeur provincial du CSAC, Richard Kalumba.
Pour sa part, le directeur des informations de la Dynamique Tv, Vebe Kabambi, estime que le CSAC n’a pas respecté la procédure avant de prendre sa mesure:
«La loi qui régit le CSAC prévoit que lorsque nous chaines de télévision, sommes incriminées, nous bénéficions de sept jours pour que nous présentions nos moyens de défense. Et nous étions encore dans les 4 heures qu’il ait passé annoncer la décision sans l’avoir notifiée. A quoi est due cette précipitation».
La radiotélévision Malaïka n’a pas encore réagi sur cette suspension.
Le CASC dit avoir saisi le parquet de Lubumbashi afin de faire appliquer sa décision.