Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) a invité, lundi 27 février, Joseph Kabila à dénoncer ouvertement l’Ouganda et le Rwanda suite à l’incursion de l'ex-M23 en RDC.
Les rebelles de l’ex-M23 sont signalés, depuis une semaine, dans la région de Tongo, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Le coordonnateur du CEPADHO, Omar Kavota, a également demandé au chef de l’Etat congolais d'amener l’ONU, l’Union africaine, la CIRGL et la SADC, à prendre des mesures contraignantes contre l’Ouganda et le Rwanda, qui selon lui, déstabilisent la paix et la sécurité de la RDC à travers le M23.
Il a déploré le fait que Kampala et Kigali continuent de servir de bases arrières aux rebelles de l'ex-M23.
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«Suite à la déroute infligée aux combattants du M23 à Matebe, à Songa et à Kitagoma, ils se sont tous repliés sur leurs bases arrières, c’est-à-dire, l’Ouganda et le Rwanda où ils bénéficient, comme toujours, d’un accueil bon enfant», s’est plaint Omar Kavota.
D’ailleurs, poursuit le coordonnateur du CEPADHO, certains rebelles de l'ex-M23 capturés n’hésitent pas à déclarer ouvertement recevoir des armes et munitions de la part de l'Ouganda et du Rwanda.
Pour le CEPADHO, «l’heure est venue, pour le chef de l’Etat congolais, d’activer le Conseil supérieur de la défense et de mobiliser toutes les forces vives du pays, contre cette nouvelle agression du pays ».
De leur côté, les responsables militaires au Nord-Kivu disent avoir pris toutes les dispositions pour contrer les manœuvres de l’ex-M23.
#RDC Le CEPADHO salue l'action des FARDC contre le M23, exhorte le gouv. centrale et la MONUSCO à se mobiliser pour leur barrer la route pic.twitter.com/pGDvDQ4nzf
— Michel Nawej (@MichelNawej) 22 février 2017