Des tirs nourris ont été entendus mercredi 22 février dans la matinée à Nganza, une commune de Kananga (Kasaï-Central).
Des habitants, pour la plupart terrés dans leurs maisons, indiquent qu’il s’agit des affrontements entre des miliciens qui se réclament du chef traditionnel Kamwina Nsapu tué en août 2016 et les forces de l’ordre.
Le directeur de l’éducation civique et patriotique de la 21e région militaire, colonel Jean de Dieu Mambweni, parle d’un groupe de miliciens qui s’étaient attroupés près du bureau de la commune de Nganza.
Il indique que ces combattants ont attaqué l’armée avec des armes de guerre et des calibres de fabrication artisanale.
Les miliciens ont été repoussés, assure colonel Jean de Dieu Mambweni.
Lundi, un groupe de quatre personnes qui affirment être des chefs des miliciens Kamuina Nsapu a été reçu par le Conseil provincial de sécurité.
Le groupe, conduit par un dénommé Guelord Tshimanga, est allé présenter aux autorités le cahier de charge de la milice.
Ces présumés chefs miliciens ont déclaré se désolidariser des actes de vandalisme commis par des bandits qui affirment agir au nom de Kamuina Nsapu. Le chef traditionnel tué par des forces de l’ordre en août 2016 contestait les autorités publiques. Depuis sa mort, des hommes qui se revendiquent de son groupe affrontent régulièrement les forces de l’ordre dans les provinces du Kasaï, faisant de nombreuses victimes.