Les prisons des villes de Bandundu, Kenge et Kikwit sont confrontée à un manque de nourriture et de médicaments, ont déploré les responsables de ces maisons carcérales lundi 20 février. Ils craignent l’apparition de certaines maladies et des cas d’évasion de détenus.
La plupart des détenus se trouvant dans ces différentes maisons carcérales “présentent de mauvais signes de santé”. Ils ne se nourrissent pas régulièrement et attendent occasionnellement le repas servis par des groupes de prière, des églises ou des personnes de bonne volonté, témoignent certains responsables de ces prisons.
Pour ce qui est des soins de santé, indiquent les mêmes sources, la situation est aussi déplorable. Les prisons de Kikwit et de Bandundu disposent d’infirmeries qui ne sont pas approvisionnées en médicaments. Tandis qu’à Bulungu et à Kenge, il n’existe pas d’infirmeries.
Ces maisons carcérales sont, en outre, surpeuplées. La prison de Bandundu, par exemple, héberge actuellement 365 détenus pour une capacité de 250 détenus. A Kenge, il y a 123 détenus pour un espace qui devait en accueillir 35.
Par contre, la prison de Kikwit qui est très délabrée est sous-peuplée. Elle compte 356 détenus pour un espace qui devait en accueillir 1000.
Cependant, la cité de Bulungu ne dispose pas de prison. Les détenus sont coincés dans de petits cachots. La plupart de ces détenus passent de longs mois sans être jugés.
Les directeurs de ces maisons carcérales appellent le gouvernement central à prendre ses responsabilités dans l’approvisionnement de ces prisons en nourriture et médicaments. Cela leur éviterait des cas de décès et d’évasions, ont-ils estimé.