Les autorités de la province du Kasaï-Oriental ont décidé vendredi 10 février de la mise sur pied d’un programme officiel de deuil en mémoire de l’opposant Etienne Tshisekedi, décédé au début du mois en Belgique. Déjà, ce lundi, une grande messe sera dite en la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Bonzola, sur demande du gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji.
La décision d’organiser ces funérailles a été prise lors de la réunion du comité provincial de sécurité et des membres du gouvernement du Kasaï-Oriental, dont le défunt leader de l’UDPS était originaire.
Lisant le compte rendu de la rencontre, le porte-parole du gouvernement provincial, Hippolyte Mutombo Mbwebwe, a vanté les mérites d’Etienne Tshisekedi:
«Comité provincial de sécurité réitère ses condoléances les attristées a la famille de Monsieur Etienne Tshisekedi, à la communauté kasaïenne, ainsi qu’à toute la République démocratique du Congo, à l’occasion du décès de cet illustre fils du pays, symbole de la résistance contre la dictature, dans notre pays. Etienne Tshisekedi est un patrimoine national, ancien Premier ministre, ancien ministre de l’intérieur, ancien président de l’Assemblée nationale, premier docteur en droit de la République démocratique du Congo, sa disparition laisse un vide innommable».
Selon lui, la RDC en général et le Kasaï-Oriental doivent à Etienne Tshisekedi des obsèques dignes de son nom.
«En attendant de nous greffer sur le programme des obsèques, à l’échiquier national, la province du Kasaï-Oriental organise, ce lundi 13 février 2017, à la cathédrale Bonzola, une messe de requiem en mémoire de Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba», a poursuivi Hippolyte Mutombo, invitant «indistinctement toute la population locale à rendre «un hommage mérité à ce personnage historique».
La date du rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi n’est toujours pas connue. Le Gouvernement congolais et l’UDPS ne s’accordent pas encore sur l’organisation de ses obsèques à Kinshasa.