La Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO) sollicite l’implication de la communauté internationale pour la réussite des discussions directes entre le pouvoir et l'opposition à Kinshasa. Le président de cette structure, Mgr Marcel Utembi, a lancé cet appel au cours de son adresse par vidéoconférence depuis Kinshasa, mercredi 11 janvier, au Conseil de sécurité à New-York (Etats-Unis).
«La CENCO invite tant l’Etat congolais que la communauté internationale à s’y impliquer chacun en ce qui le concerne», a déclaré Mgr Marcel Utembi.
Le président de l’épiscopat congolais a également demandé à la MONUSCO d’aider le gouvernement congolais dans le renforcement de sa capacité d’intervention et de maintien de la paix à travers le pays.
A propos des prisonniers politiques et d’opinion, la CENCO a demandé au gouvernement de prendre des mesures de décrispation socio-politique appropriées, «qui tiennent compte du droit et de l’humain».
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Les Congolais invitent la communauté internationale de les aider à tout faire pour garantir le succès de l’accord du 31 décembre dans sa mise en application jusqu’à la tenue des élections dans le délai convenu, a poursuivi Mgr Utembi.
L’accord de Centre interdiocésain avait fixé les élections présidentielle et législatives en décembre 2017.
«Nous continuerons aussi d'appuyer les efforts de la CENCO»
Pour sa part, le Conseil de sécurité de l’ONU a salué la mission des bons offices de la CENCO, l’encourageant de la poursuivre jusqu’à la mise en application intégrale de l’accord du 31 décembre dernier.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a assuré de l’appui de la Communauté internationale au processus électoral congolais:
«Mission et le Secrétariat [de l’ONU] demeureront activement et discrètement engagés en soutien aux acteurs politiques congolais afin de les encourager à continuer de faire preuve d'esprit de souplesse et de compromis. Nous continuerons aussi d'appuyer les efforts de la CENCO visant à amener toutes les parties prenantes congolaises concernées à adhérer à cet l'accord».
La suite de la déclaration de M. Ladsous:
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Résultats mitigés de la coopération militaire
De son côté, Ignace Gata Mavita, représentant de la République démocratique du Congo au Conseil de sécurité, a affirmé que la signature de l’accord du 31 décembre marquait «une étape importante pour l’organisation consensuelle des élections et la gestion de la transition dans un climat apaisé».
Pour le plan sécuritaire, Ignace Gata affirme que les résultats de la reprise de la coopération entre le MONUSCO et les FARDC pour neutraliser les groupes armés dans l’Est de la RDC «sont en deçà de ceux» escomptés: