RDC: le cas Diomi Ndongala «a posé un problème de conscience» (Lambert Mende)

Le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, a indiqué lundi 2 janvier que le cas du prisonnier Diomi Ndongala, condamné pour viol sur mineure, posait un problème de conscience pour les magistrats qui étudient la possibilité de sa libération.

«Parmi les trois autres cas dits emblématiques, celui de Diomi Ndongala, condamné pour viol sur mineure a posé un problème de conscience. La politique criminelle du gouvernement étant la tolérance zéro à l’égard des auteurs des faits des violences sexuelles, il est malaisé de banaliser un tel crime imprescriptible, au motif que son auteur serait proche de nos amis du Rassemblement», note Lambert Mende.

Il a par contre affirmé que le cas de Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo serait suivi par une commission ad hoc de hauts magistrats:

«La commission ad hoc de hauts magistrats sera saisie de deux dossiers restants, relatifs à messiers Moïse Katumbui et Jean-Claude Muyambo, condamnés et/ou poursuivis pour faits d’escroquerie et de spoliation de biens privés et pour atteinte à la sécurité d’Etat, à la suite d’une démarche du Rassemblement de l’opposition, qui a préféré en l’espèce demander, pour les deux, l’entregent des évêques de la CENCO, étant donné que la MP n’a pas souhaité être associée à cette démarche auprès de l’épiscopat».

Le ministre Mende a indiqué qu’une suite satisfaisante avait été réservée aux requêtes du Rassemblement en ce qui concerne la libération ou la cessation des poursuites de quatre des sept cas jugés emblématiques par apport aux mesures de décrispation politique.  Il a annoncé notamment la libération et la cessation des poursuites de Roger Lumbala, Mbusa Nyamwisi, Moïse Monidela et Anzuluni Bembe.
 

Lire aussi sur radiookapi.net: