Les autorités congolaises ont ordonné un « blocage momentané de tous les échanges d’images, des vidéos et de la voix via réseaux ». Parmi les réseaux sociaux visés par cette décision, il y a notamment Facebook, WhatsApp, Twitter et Instagram.
D’après une lettre de l'Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPTC) envoyée aux fournisseurs d'accès à internet, « cette instruction devra entrer en application à dater du 18 décembre 2016 à partir de 23h59’ ».
La même lettre précise que «dans la mesure où le blocage partiel des services suscités ne sera pas possible », il sera demandé aux fournisseurs « de bloquer tout accès intégral » à ces réseaux sociaux.
Inquiétudes de l’UNPC
L'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) indique être inquiète après la décision de l’ARPTC.
Son président, Kasonga Tshilunde, estime que cette mesure restreint davantage la liberté d’expression.
«Nous avons accueilli cette décision avec beaucoup d’inquiétudes parce que nous sentons que c’est une restriction de la liberté d’expression et de la presse », déplore-t-il.
Il regrette que cette mesure empêche aux nombreux journalistes de travailler sur internet.