La commission chargée de la décrispation politique au dialogue inclusif sous la modération de la CENCO analyse, au cas par cas, des mesures de décrispation politique concernant les prisonniers et les exilés politiques.
Selon le sénateur Mokonda Bonza, membre de cette commission et délégué de l'opposition signataire de l'accord du 18 octobre, le débat est houleux. Mais il estime que l’objectif demeure celui d’arriver à une décrispation.
« Il est question d’examiner beaucoup de revendications de l’opposition, des revendications qui sont connues depuis plusieurs mois. Il y a des prisonniers, il y a des arrestations arbitraires, des chaînes de télévision ou d’autres médias qui sont fermés, il y a des intimidations, il y a des exilés politiques. C’est toutes ces questions qu’il faut passer en revue une à une, pour que l’on puisse trouver des solutions par des mesures concrètes de nature à pouvoir détendre le climat politique », révèle Mokonda Bonza.
Les discussions directes entre les signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre traitent le fond de la crise politique à travers trois commissions thématiques : une commission chargée de la gouvernance d’institutions pendant la période après le 19 décembre, une commission qui traite des questions relatives au processus électoral et une troisième commission qui s’occupe de la décrispation politique.