Il sera constitué à 90 % des recettes nationales et 10 % des recettes locales, a dit à la presse Vincent Many, le président de l’assemblée provinciale du Sud-Ubangi.
Parmi les priorités de ce budget, figurent la réhabilitation des routes, la construction des écoles, des hôpitaux, ainsi que des infrastructures abritant les institutions, a précisé de son côté le gouverneur du Sud-Ubangi José Makila.
Ce budget représente cependant seulement 50% de celui que le gouvernement central avait initialement proposé pour le Sud-Ubangi. A en croire José Makila, la révision à la baisse de ce budget est notamment dû à la réduction du budget du pays qui, selon lui, va probablement entrainer la réduction des rétrocessions allouées à sa province.
Pour faire face à cette situation de crise, Jose Makila invite sa population à relever l’économie de la province à travers l’amélioration de la production agricole. Il a pour cela inscrit comme une des priorités du budget de la province, la formation de la population aux métiers et à l’agriculture.
Le Sud-Ubangi est la première des quatre provinces issues du démembre de l’ancien Equateur, à avoir adopté son budget pour 2017.
