Le signal de Radio Okapi est toujours brouillé à Kinshasa depuis samedi matin et celui de RFI coupé, sans aucune explication officielle. Pour Vital Kamerhe, cette situation est «inacceptable»:
«Nous n’avons rien à cacher. Donc, on doit ouvrir ces radios et communiquer. C’est inacceptable! Moi, je ne sais pas ce qu’on veut obtenir comme résultat. Ça ne peut que placer notre pays sur la liste de pays qui ne respectent pas les engagements souscrits.»
Dans un communiqué publié lundi 7 novembre, Reporters sans frontières (RSF) et Journaliste en danger (JED) considèrent que «cette interruption des signaux des deux radios les plus écoutées du pays est très inquiétante.»
«Quand on installe une espèce de silence forcé, ce n'est pas acceptable», a réagi pour sa part la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, dans un entretien à l'AFP lundi à New York. Selon elle, cette situation «envoie un mauvais signal».
S’exprimant sur cette même question, le ministre Tambwe Mwamba a déclaré que ce problème de coupure de signal de RFI et Radio Okapi «sera réglée très rapidement». Mais, il n’a pas avancé une date précise.