CWN accuse son partenaire Vodacom International de «gestion opaque» ayant entrainé un déficit de 600 millions de dollars américains depuis 2005, ont indiqué des sources judiciaires lundi 7 novembre.
Se plaignant de cette «gestion opaque», Congo wireless network a sollicité et obtenu de la justice une décision désignant un expert pour mener un audit sur les états financiers de la société des télécommunications Vodacom-RDC sur les onze années d’activités.
Roger Mpanda, avocat de CWN, explique:
«CWN tient à l’audit. Premièrement, c’est son droit qui lui est reconnu par les dispositions pertinentes de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et groupements économiques de l’OHADA. Elles donnent droit à tout actionnaire détenant un certain nombre d’actions de solliciter du tribunal l’audit de la société.»
Dans un communiqué parvenu à Radio Okapi vendredi 4 novembre, Vodacom international déclare de son côté n’être pas tenu de commenter sur le fonds de cette affaire, étant donné que ce dossier est actuellement porté devant les juges.
Néanmoins, souligne-il dans le même document, il demeure ouvert à toute solution constructive par le biais du dialogue et des négociations fructueuses avec CWN.
Mais, l’avocat de Congo wireless network, indique que les deux associés sont arrivés à cette situation, parce qu’il y a des obstacles internes qui n’ont pas permis à l’un deux qui est actionnaire de Vodacom d’accéder à ses comptes.
«Maintenant, la question que l’on se pose: pourquoi refuser l’audit ?», s’interroge Me Roger Mpanda.
Dans Vodacom-RDC, 51% de parts sont détenus par Vodacom international qui conduit également le comité de gestion, tandis que Congo wireless network en possède 49% et chapeaute le Conseil d’administration.