Dans un communiqué de presse publié dimanche 16 octobre, le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) exhorte le facilitateur du dialogue politique Edem Kodjo et les deux co-modérateurs à ne pas procéder à la signature de l'accord final de ce forum s’il n'intègre pas la question de la sécurité à Beni dans le Nord-Kivu.
Pour le coordonnateur de cette ONG, Omar Kavota, les participants au dialogue n’ont accordé aucune importance sur la situation qui prévaut à Beni où des massacres des civils sont enregistrés depuis plus de deux ans.
«Signer un tel accord ou encore procéder à la clôture des travaux, sans intégrer la dimension sécuritaire serait en tout cas fouler aux pieds ou banaliser la vie humaine et manquer du respect à toute la population congolaise», a-t-il indiqué.
Selon Omar Kavota, les participants au dialogue politique qui devrait se clôturer dans les prochains jours ne s’intéressent qu’à l'accession au pouvoir, oubliant la question sécuritaire.
A la suite d’une mini-plénière convoquée par le facilitateur Edem Kodjo le week-end à Kinshasa, un compromis a été trouvé.
Ce compromis doit être présenté ce lundi à la plénière du dialogue pour que l’accord politique soit signé.
Ce dialogue a été convoqué par le chef de l’Etat pour discuter des questions électorales afin de permettre l’organisation d’élections « crédibles » et « apaisées ».