Le coordonnateur des organisations de la société civile, Christopher Ngoy, estime que seule l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel est la garantie de la démocratie.
« Nous pensons que la tenue des élections dans le délai constituent une garantie pour sécuriser la démocratie qui est plus que jamais menacée. Si nous sortons de ce verrou constitutionnel, nous entrons dans l’aléatoire », a affirmé Christopher Ngoy, lors d’une conférence de presse tenue lundi 26 septembre à Kinshasa.
Selon lui, seul un scrutin présidentiel organisé dans le délai prévu par la constitution permettra à la République démocratique du Congo (RDC) d’éviter le pire au pays.
« Il est bien établi que ceux qui gèrent en ce moment ne veulent pas organiser les élections et ceux qui pourraient gérer dans les temps à venir ne seraient pas pressés pour organiser les élections », a ajouté le coordonnateur des organisations de la société civile.
Christopher Ngoy a aussi déploré les pertes en vies humaines enregistrées pendant les évènements des 19 et 20 septembre derniers à Kinshasa, à la suite des manifestations organisées par l’opposition qui ont viré en accrochages entre manifestants et forces de l’ordre.
« Il y a eu des pertes que nous ne pouvons pas accepter et les violations de droits de l’homme. Nous n’avons pas compris comment le même peuple qui a accueilli M. Tshisekedi lorsqu’il est rentré au pays ; qui a répondu à un meeting organisé par le Rassemblement et même un simple téléphone n’a pas été volé. Mais, nous nous retrouvons avec autant de morts pour une marche pourtant autorisée », a fustigé Christopher Ngoy Mutamba.
Selon lui, le gouvernement est tenu responsable de toutes ces tueries et multiples violations des droits de l’homme commises ces deux jours.
