Le G7 condamne les brutalités policières et l’usage des armes létales qui ont fait, selon cette plateforme, plus de 50 morts lors des dernières manifestations de l’opposition à Kinshasa.
Dans un communiqué publié, mercredi 21 septembre dans la soirée, cette plateforme de partis politiques qui ont quitté la majorité présidentielle, indique que la mort de ces personnes engage la responsabilité directe du gouvernement de la République.
Le G7 demande l’ouverture d’une enquête internationale indépendante, soulignant que la mort des personnes pendant les manifestations est aussi la conséquence de « l’irresponsabilité » et de « la complaisance » du bureau de la CENI qui n’a pas pu convoquer le corps électoral, en violation de la Constitution.
Appelant à un « véritable » dialogue politique, le G7 invite les Nations unies et l’Union africaine à proposer un facilitateur capable de rassurer toutes les parties prenantes.
La manifestation de l’opposition a tourné à l’émeute lundi et mardi à Kinshasa, faisant 37 morts selon la police. L’UDPS fait état de plus de 100 morts.