Le collectif de 33 ONG se dit opposé à l’idée de la refonte totale du fichier électoral, soutenue par les participants au dialogue. Le coordonnateur de cette structure, Georges Kapiamba, a affirmé, mardi 13 septembre, que cette démarche risque de prolonger de 5 ans le mandat du président de la République.
Pour Georges Kapiamba, l’option de la refonte totale du fichier électoral est en fait le recensement de la population et peut durer 5 ans.
Un processus qui déboucherait donc au prolongement du mandat de l’actuel chef de l’Etat, a-t-il dénoncé.
Il accuse la majorité présidentielle et la frange de l’opposition et de la société civile qui prennent part aux travaux de dialogue d’œuvrer à la pérennisation du pouvoir de l’actuel chef de l’Etat en acceptant la refonte totale du fichier électoral.
« Le mandat du président en exercice prend fin le 19 décembre de l’année en cours et cela impose qu’on organise rapidement les élections pour permettre à la population de se choisir ses futurs dirigeants », a déclaré Georges Kapiamba.
Comme remède à cet éventuel « prolongement exagéré » du mandat de l’actuel président, il recommande à la CENI de procéder à la révision partielle de l’ancien fichier électoral, en n’enrôlant que les nouveaux majeurs.
Ce qui permettrait au pays d’organiser les élections dans les six à dix mois qui viennent, a-t-il estimé.