L’impasse persiste aux travaux du dialogue politique à Kinshasa, depuis la suspension de la participation de l’opposition qui réclame la tenue de la présidentielle avant toute autre élection en RDC.
Les délégués de la majorité et l’opposition n’arrivent toujours pas aplanir leurs divergences, chaque partie campant sur sa position. Les travaux risquent de ne pas reprendre mercredi 14 septembre, tel que souhaité par le facilitateur Edem Kodjo, selon des sources concordantes.
L’ambiance de négociations n’était plus perceptible à la mi-journée de mercredi au Grand Hôtel Kinshasa, où l’opposition s’était réunie la veille pour consolider sa position: tenir la présidentielle avant toute autre élection.
De son côté, la majorité tient à ce que la Commission électorale nationale indépendante commence par les élections locales, pour déboucher sur la présidentielle.
Les négociations entre les deux parties risquent encore de se prolonger, estiment des observateurs.
Par ailleurs, un groupe de députés tant de l’opposition que de la majorité s’apprête à donner, lors de ces tractations, un autre point de vue sur les séquences électorales. Ils ne veulent pas que la présidentielle soit couplée avec législatives.
Pour eux, l’élection du président de la République doit être plutôt couplée avec les provinciales, «afin de faire partir les députés provinciaux, les sénateurs et les gouverneurs de province, dont les mandats sont largement dépassés.»