Le retour à la normale s'effectue timidement à Libreville, la capitale gabonaise, ce lundi 5 septembre, après les violentes manifestations postélectorales.
La garde présidentielle a installé un important dispositif sécuritaire dans le centre-ville de la capitale, où se trouvent plusieurs services administratifs, dont le ministère du Budget et celui des Travaux publics.
Très peu de véhicules se trouvaient sur les parkings de ces services, contrairement à l'ambiance habituelle.
Certains usagers du service public sont rentrés chez eux sans que leurs besoins ne soient satisfaits à cause de l'absence des fonctionnaires.
"Nous allons repartir parce que nous ne sommes pas servis. Nous avons même peur de repartir, car le calme qui règne ici n'est pas rassurant", a témoigné un usager du service public.
"Nous étions au tribunal, où nous avions rendez-vous. Mais c'est fermé. Nous retournons à la maison", s'est confié un autre.
La Société d'eau et d'énergie du Gabon (SEEG), par exemple, a ouvert ses portes, et ses services fonctionnent correctement.
Au centre hospitalier universitaire de Libreville, situé à côté de la SEEG, les consultations médicales sont également assurées par le personnel.
Mais plusieurs pharmacies situées dans les environs de l'hôpital sont fermées, ce qui installe l'inquiétude chez Gérard. "Je suis à la recherche d'un médicament, pour mon enfant. Je vais de pharmacie en pharmacie. Certaines pharmacies sont fermées. Dans d'autres, qui sont ouvertes, il n'y a pas de médicaments", se désole-t-il.
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