Le Premier ministre français Manuel Valls dit être sans nouvelle d'"une quinzaine" de ses compatriotes établis au Gabon.
Avant lui, son ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a parlé de "plusieurs compatriotes" introuvables à la suite des violentes manifestations consécutives à la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba.
Paris a demandé aux autorités gabonaises de l'aider à disposer "des informations les concernant, le plus vite possible".
Environ "15 000 Français vivent et travaillent au Gabon", a indiqué Manuel Valls.
Des "citoyens gabonais binationaux" ont été "interpellés par les forces de l'ordre" gabonaises après les manifestations post-électorales, indique un communiqué du ministère gabonais des Affaires étrangères.
"Les services du ministère de la Justice se tiennent à la disposition des familles pour répondre à leurs questions", poursuit le texte.
De nombreux Gabonais sont à la recherche de proches portés disparus, notamment après l'assaut des forces armées au quartier général du directoire de l'opposant Jean Ping, dans la nuit du 31 août au jeudi 1er septembre.
Les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 27 août sont attendus dans les prochains jours.
La France et plusieurs pays ont demandé le décompte des suffrages "bureau de vote par bureau de vote", après les violentes manifestations qui auraient fait sept morts, après l'annonce de la victoire d'Ali Bongo Ondimba.
La loi électorale gabonaise ne prévoit pas cette procédure, selon Libreville.