Le Mouvement des réformateurs libéraux (MRL), parti membre de la Majorité présidentielle, invite les opposants réunis au sein du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, à rejoindre le dialogue qui s’ouvre jeudi 1er septembre, «pour un dialogue inclusif.»
Le président de ce parti, Thierry-André Kakwata, a lancé cet appel, mercredi 31 août dernier, dans un entretien accordé à Radio Okapi:
«Nous avons milité tout ce temps avec la campagne «Boya Tosolola», de sorte que nous puissions nous retrouver, tous les Congolais, autour d’une table. Cela n’empêche pas de faire encore un appel à ceux-là [opposants] qui trainent encore parce que nous voulons un dialogue inclusif».
Il assure que les débats se dérouleront dans le respect de la constitution et que ce dialogue aboutira à la tenue d’élections crédibles, transparentes et apaisées.
«Il faut qu’il y ait, à l’issue de ce dialogue, un accord politique consensuel, accepté de tout le monde pour que nous puissions organiser des élections crédibles, transparentes et apaisées. Il n’est pas dit que quand vous venez autour d’une table donc, vous êtes muselés», a poursuivi Thierry-André Kakwata.
Il y a une semaine, le président du MRL avait estimé que certaines revendications de l’opposition avaient été satisfaites. A l’occasion, il avait invité les opposants à participer aux discussions qui seront organisées au cours de ce forum et à y poser les problèmes non résolus.
Annoncé depuis novembre 2015 par le chef de l’Etat, ce dialogue devra baliser le chemin d’élections apaisées. Mais, il est boudé notamment par les membres du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, piloté par l’opposant Etienne Tshisekedi.
Ils demandent à l’Union africaine le remplacement du facilitateur Edem Kodjo, qu’ils accusent de partialité. Ils exigent également la libération de tous les prisonniers politiques et la réouverture des médias privés fermés.