Le facilitateur du dialogue en RDC, Edem Kodjo, affirme que « le décor est bien planté » pour le démarrage de ce forum qui doit débuter le 1er septembre à la cité de l’Union africaine à Kinshasa.
Edem Kodjo dit espérer que le dialogue récoltera autant de succès que les travaux préparatoires.
« Nous espérons que de la même façon les travaux du comité du comité préparatoire ont été couronnés de succès, nous aurons le même succès pour le dialogue lui-même qui est autrement plus compliqué que le comité préparatoire », affirme-t-il.
Absence d’Etienne Tshisekedi
Le dialogue va débuter alors que certains partis et personnalités de l’opposition continuent de boycotter ce forum. Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS, récuse le facilitateur et réclame le respect de certains préalables avant de participer au dialogue.
Interrogé à ce sujet, Edem Kodjo indique que le dialogue va débuter avec ceux qui veulent y participer.
« Si le parti [UDPS] ne veut absolument rien entendre et que les choses doivent demeurer en l’état, nous irons au dialogue avec les volontaires, avec ceux qui sont là et qui sont de plus en plus nombreux d’ailleurs », indique le facilitateur.
Plus de délégués pour la société civile
Alors que la feuille de route du dialogue prévoit 39 représentants de la société civile, la coalition « Forces vives » réclame plus de délégués.
Ce regroupement de la société civile dénonce l’inégalité de quota réservé aux composantes qui doivent prendre part au dialogue. La majorité et l’opposition compteront chacune 68 délégués.
La société civile Forces vives a adressé ce mardi 30 août un mémorandum au président de la République à ce sujet.
Dieudonné Mushagalusa, membre de cette coalition, invite le chef de l’Etat à prendre des dispositions pour assurer un « dialogue inclusif ».
Vous pouvez écouter ses explications.
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