La Direction générale des Migrations (DGM) a dénombré, en deux semaines, environ trois cents éleveurs Mbororo dans le territoire de Niangara (Haut-Uele). Cette opération est réalisée avec l’appui la police nationale, les services de sécurité ainsi que les chefs de chefferie.
Activiste de la société civile de Niangara, Marcel Golomo estime que ce recensement se fait avec beaucoup de lenteur au regard du nombre élevé de ces éleveurs.
Selon Jean-Pierre Moikima, administrateur du territoire de Niangara, le nombre excessivement élevé des mbororo et la distance qui les sépare de la cité, ne sont pas de nature à faciliter cette opération.
Ils [éleveurs] viennent selon leurs groupes et les chefferies qu’ils occupent, souligne l’administrateur du territoire qui affirme qu’ils sont d’ailleurs contents d’être identifiés.
Des éleveurs Mbororo se localisent dans quatre chefferies de Niangara, à savoir : Manziga, Kopa, Kerebo et Okondo.
Leur identification fixée jusqu’au 15 septembre prochain pourrait probablement révéler leur nombre exact dans cette partie du pays.
Les Mbororo viennent de certains pays voisins de la RDC à la recherche de pâturage et des terres fertiles.
Ces éleveurs étrangers sont accusés dans la plupart de cas d’agression sur les populations autochtones.