Le parti «Orange» se propose de saisir la Cour constitutionnelle, si la présidentielle n’est pas convoquée dans le délai constitutionnel.
Le président de ce parti de l’opposition, Fiyou Ndondoboni l’a dit, vendredi 12 août, au cours d’une déclaration, à Kinshasa:
«Le parti Orange tient donc le pouvoir actuel, avec sa majorité, seul responsable de la perturbation de l’ordre constitutionnel au cas où l’élection présidentielle n’est pas convoquée dans le délai constitutionnel, soit au plus tard le 19 septembre 2016. Si la CENI ne convoque pas l'élection présidentielle conformément à l’article 73 de la constitution, le parti Orange annonce à l’opinion nationale et internationale qu’il saisira la Cour constitutionnelle conformément à l’article 162 de notre constitution pour faire constater la violation de l’article 73 de notre constitution et ainsi obtenir le respect de l’ordre constitutionnelle par des voies de droit».
Le président de l’Orange dit constater avec regret les velléités du gouvernement à violer les prescrits de la constitution.
Fiyou Ndondoboni prend pour preuve l’intention du gouvernement de ne pas doter la CENI des moyens suffisants pour organiser les élections.
Le parti Orange dénonce également l’intention de l’exécutif national de faire dépendre la tenue de la présidentielle au dialogue politique pour consacrer le glissement.
De son côté, le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, affirmait dans la matinée que les multiples tergiversations d'une frange de l'opposition prouvent à suffisance son manque de volonté de voir le processus électoral arriver à bon port.
Pour lui le dialogue reste la seule issue quant à la situation que traverse le pays.