Le Centre d’études pour la promotion de la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) recommande au président Joseph Kabila d’interpeller son homologue ougandais, Yoweri Museveni, qu’il doit rencontrer jeudi 4 août, sur la menace que représente les rebelles ADF pour la RDC et pour la région des Grands Lacs.
Le CEPADHO demande au président de la RDC de faire pression sur l’Ouganda pour qu’il contribue positivement et efficacement à la traque contre ces rebelles ougandais, opérant sur le sol congolais.
Le président de cette ONG, Omar Kavota, recommande aussi à Joseph Kabila d’«évaluer sommairement les opérations militaires contre les ADF à Beni, pour que l’on envisage un dernier assaut pouvant [mettre fin], une fois pour toutes, à ces terroristes».
La même source demande aussi au commandant suprême des FARDC d’initier une enquête sur la gestion de la ration militaire et évaluer les problèmes liés à la gestion des troupes.
«On a besoin d’un renforcement en hommes, en minutions et en logistiques. Il faut que toutes ces questions puissent préoccuper le chef de l’Etat et qu’on considère que cette fois-ci, l’éradication des ADF est définitive », a souhaité Omar Kavota.
Les rebelles ougandais des ADF, actifs principalement dans le territoire de Beni, sont accusés de pires atrocités sur les civils. Des massacres des civils, qui leur sont attribués depuis 2014, ont fait environ mille morts, selon la société civile locale. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a de son côté indiqué que plus de mille militaires des FARDC avaient péri depuis plus de deux ans dans les opérations de neutralisation de ces rebelles.