«Vous savez que la situation à Kibirizi est complexe. Il s’agit des violences intercommunautaires. Et cette question n’est pas que militaire », a déclaré mercredi 20 juillet le colonel Martin Amouzoun Kodjo, porte-parole militaire de la MONUSCO.
Il a ajouté que la mission de l’ONU n’est pas inactive sur place. Elle appuie l’armée congolaise avec des patrouilles pour sécuriser la population.
« Chaque jour, la force de la MONUSCO déploie des patrouilles à Rwindi en appui aux FARDC qui sont sur le terrain. Et pour l’instant, c’est ce que nous faisons. Nous envoyons des patrouilles robustes pour appuyer les FARDC afin de sécuriser la population civile en attendant que les autres acteurs impliqués dans le processus de paix s’engagent », a expliqué le colonel Martin Amouzoun Kodjo.
Pour sa part, le directeur de la Division de l’information publique de la mission onusienne, Charles-Antoine Bambara, a évoqué l’engagement de la MONUSCO aux côtés des autorités provinciales du Nord-Kivu pour amorcer le processus de réconciliation entre les différentes communautés de Kibirizi.
Cette localité fait face à des conflits communautaires depuis quelques jours. Des conflits qui ont déjà fait plusieurs morts. Ce conflit a éclaté après que sept personnes ont été tuées et cinq autres blessées dans une incursion des hommes armés dans la nuit du 18 juillet. Certaines communautés de Kibirizi accusent les hutus d'avoir planifié cette incursion en connivence avec les FDLR.